Jamais il n’y a de trahison
Dans le réveil de la passion
Qui purge toute la raison
De ses reflexes grognons.
Vive la folie des pulsions !
Ne craignons pas la renaissance
Des rêves cabossés de doutes.
Minerve veille sur les artistes
Qui annihilent les limites
Et flouent les préjugés bêtes.
Il n’y a pas de vachardise
Dans l’ébauche d’une caresse,
Une esquisse de statuette
A la flambée de la tendresse
Non faisandée, fraîche comme une muse.