Parfois les réveils sont si douloureux
Qu'on aimerait garder fermés les yeux
Mais on se souvient de la trahison
Et rien n'a plus de sens ni de raison
Se lever pour quelle renaissance
Flambé le cœur ne restent qu'absence
Et le désir floué annihilé
Pâle ébauche de souvenir passé
Ame exaltée de douleur ne veille plus
Statuette fragile devenue
Te voilà cabossée si maltraitée
Dieux olympiques pour elle priez
Toi Minerve et toi Saturne le noir
Rendez lui la foi et surtout l'espoir
Dîtes lui bien qu'après s'être purgée
Elle oubliera ce gibier faisandé
Les bons vieux réflexes faut conserver
Et bonnes traditions sauvegarder
Rien ne vaut contre les vachardises
Que ch…un coup qu'on se le dise