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C’est quasiment une habitude… Je suis étourdie, c’est terrible pour les autres, mais j’assume.

 Quand je dis étourdie, c’est que j’ai plutôt la tête dans les nuages, au sens littéral du mot, dans mon cerveau c’est parfois le brouillard, je crois bien que j’ai les synapses embrumées.

J’ai parfois l’impression, que mon cerveau est cocote minute, J’ai un million d’idées à la minute mais je suis la seule à le savoir ça bouillonne, ça bouillonne, rien de sort, c’est bloqué, fatalement les conséquences peuvent être inédites.

 Pire, certains (des malveillants) prétendent que j’ai les fils qui se touchent.

 Par exemple, un jour, je suis montée dans le mauvais train. Je prends le train tous les jours, le « R…. – V…. », ligne Paris Saint Lazare, c’est un omnibus, il s’arrête dans toutes les gares. V…. est le quatrième arrêt. Mon train part toujours du quai 3. Comme tous les jours, je monte dans le train, quai 3. Le train ne s’arrête pas au premier arrêt, ni au deuxième. Très mécontente, je me précipitée vers le contrôleur du train pour lui signifier vertement le manquement de la SNCF qui ne respecte pas les arrêts ! Le contrôleur ahuri, me garde un peu déstabilisé ! Dans ses yeux, une lueur disait « elle est complétement barrée ». Après un court instant de réflexion, il essaye de trouver les bons mots, persuadé qu’il s’adressait à une malade mentale. Il me dit plein de sollicitude, « Madame, vous êtes dans le direct, ce train n’a pas d’arrêt, vous avez pris le direct » !

 Une autre fois, très en retard, je sors de mon appartement, mon sac à main dans une main, un sac poubelle dans l’autre. Sans regarder, je jette précipitamment un sac dans le local à poubelle. Dans le bus, les gens me regardaient bizarrement. J’arrive au bureau, mes collègues se mettent à rire aux éclats, un vrai fou rire ! J’avais le sac poubelle dans les mains ! j’avais jeté mon sac à main !!

 Un jour, je suis allée travailler en charentaises, pas n’importe quelles charentaises, de bons vieux chaussons, éculés, bien ringards, genre ceux à Papy. Le problème est que je travaillais au contact d’artisans et de commerçants. J’étais quasiment debout toute la journée, face à des clients exigeants. Certains regardaient de biais vers mes pieds en faisant la moue, d’autres avaient un sourire en coin. Miraculeusement, il n’y a eu aucune réflexion. Le point positif, je n’ai pas eu mal aux pieds ce jour-là.

 Eh oui, c’est possible ! c’est la vraie vérité ! étourdie, voie folle mais pas affabulatrice.

J’arrête là mes mésaventures, il y en a d’autres, mais ça reste emprisonné quelque part dans mon cortex tout mou.

 

Tag(s) : #Textes des auteurs
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