Je ne t’entends pas pourtant je voudrais bien.
J’ai cru que je m’y ferais, que je pourrais entendre le son de ta voix, le son de ta respiration.
Comme c’est difficile de se dire que plus jamais ton rire ne résonnera dans le creux de mon oreille.
Il m’oppresse ce terrible silence, combien il est dur de l’entendre sens cesse.
Son bruit me brise le cœur et l’âme.
Il est omniprésent comme une ombre qui ne te quitte pas même quand le soleil n’est plus là.
La nuit, le silence est le maître. Il ne dort jamais, bien au contraire.
Sa présence devient un compagnon dont je me passerai bien.
Va-t'en ! laisse moi odieux silence.
Va t'en loin de moi silence maudit !
Ta présence silencieuse est assourdissante.
Laisse venir à moi le son de sa douce voix.