Premier texte
Son chemisier était trempé par la pluie incessante. Evidemment, elle avait oublié son parapluie. Elle était invitée ce soir-là dans un restaurant très chic de la capitale, et elle était très impatiente d’y être, mais était ennuyée d’être aussi mouillée pour ce rendre à son rendez-vous. Au moment de traverser la rue pour rentrer chez elle se changer et mettre des vêtements secs, elle vit un chat traverser la rue et la voiture arriver à pleine vitesse et provoquant un accident avec les chat, le laissant inerte sur la chaussée. Pauvre chat. Il ne rentrerait jamais chez lui. Elle vit la voiture s’arrêter un peu plus loin et un homme en descendit, très ennuyé d’avoir écrasé ce pauvre chat qui ne demandait rien à personne. La conversation s’engagea entre les deux protagonistes, sous une pluie battante. Elle était de plus en plus trempée, ses cheveux collaient à son visage pourtant si fin. Au cours de la conversation avec cet homme des palpitations la prirent. Ce pouvait-il que ce soit un coup de foudre ? L’homme était grand et plutôt séduisant. Elle n’y croyait pas. Ils discutaient de l’accident et l’homme était très ennuyé pour le chat, il n’avait aucunement l’intention de provoquer un accident. Ensemble ils ramassèrent le chat et le mirent dans le coffre de la voiture pour l’emmener au plus vite chez un vétérinaire qui s’occuperait de le faire incinérer, il n’y avait plus rien à faire pour ce pauvre malheureux. Dénoués, les deux personnages montèrent en voiture et cherchèrent un vétérinaire à qui déposer leur cadavre. Ils étaient bien tristes, mais c’était la dure réalité. Elle se disait que décidément elle n’aurait peut-être pas la chance de rencontrer un homme si prévenant et lui donna son numéro de téléphone afin qu’ils se revoient si celui-ci le souhaitait. Elle était éprise de cet homme et ne pensait pas qu’un coup de foudre lui tombe dessus. Du coup elle en oublia qu’elle était trempée par la pluie. Le vétérinaire les accueillit à sa clinique. C’était un homme malingre de petite carrure et aux traits fins. Les deux personnages lui racontèrent l’accident et lui déposèrent le chat non sans être désolés de ce qui s’était passé. L’homme proposa de la raccompagner chez elle. Elle ne refusa pas. Ils repartirent ensemble et cette fois l’homme fit attention à ne pas écraser d’autres chats. Un accident pour aujourd’hui ça lui suffisait amplement. Arrivés au pied de l’immeuble de la jeune femme, elle ne put s’empêcher de l’inviter à venir boire un thé, la pluie n’avait pas cessé et ils avaient tout les deux besoin de se sécher et de se réchauffer. L4homme ne refusa pas la proposition. Ils entrèrent dans le vaste appartement et elle alla se changer pendant que l’eau du thé chauffait. L’homme s’installa sur le canapé et attendit. Pendant ce temps il réfléchissait à la situation. Comment en était-il arrivé là, tout ça à la suite d’un bête accident. Il n’était pas non plus indifférent à la jeune femme et se promit de la recontacter. Le thé était prêt, et tout les deux e mirent à discuter bon train. Ils avaient beaucoup de points en commun, et leurs passions étaient semblables. Jamais elle n’aurait pensé en arriver là. Elle lui expliqua qu’elle avait un rendez-vous dans un restaurant, mais elle préféra annuler pour rester avec ce bel homme avec qui elle était en charmante compagnie. Ils décidèrent de sortir dîner ensemble, la pluie ayant cessé. Ils avaient envie de passer un bon moment ensemble, et le temps semblait comme figé. Elle ne croyait pas au coup de foudre, lui non plus, mais c’était un fait, ils tombaient amoureux l’un de l’autre. La soirée ce finit chez elle, devant un dernier verre et après avoir fait l’amour, ils se quittèrent, se promettant de se revoir dès le lendemain. C’était le début d’une belle histoire d’amour autour d’un malheureux accident.
Deuxième texte
Quelle pluie, je suis trempée et j’ai oublié mon parapluie. Il ne faut pas que je manque mon rendez-vous de ce soir, il me reste peu de temps pour me préparer, changer de chemisier, me coiffer et me maquiller. Il faut que je rentre vite à la maison. Mon dieu cette voiture arrive un peu vite, et ce chat qui traverse la rue n’aura peut-être aucune chance de travers er la chaussée. Quand soudain ce fut l’accident. Le chat fut renversé et gisait en travers de la route. Pauvre bête. Mourir aussi stupidement. Il faut que j’arrête ce chauffard. Ouf, il s’arrête. L’homme descendit de la voiture très ennuyé d’avoir provoqué un accident. Je me dis qu’il ne devait certainement pas penser à sa conduite. Mais quand je le vi descendre de sa voiture, des palpitations me prirent. C’était un homme très séduisant, grand, mince, les épaules carrées et un magnifique visage aux yeux verts. Est-ce cela qu’on appelle un coup de foudre ? Il a l’air aussi d’en pincer pour moi bien qu’il soit ennuyé pour ce pauvre chat. Il le ramassa délicatement et le déposa dans sa voiture. La conversation s’engagea entre nous. Ca voix me donnait encore plus de palpitations. Je n’y croyais pas. Je tombais amoureuse de cette voix, de ce corps si délicat, je ne pensais pas qu’un coup de foudre me tomberait dessus. Nous décidâmes d’emmener cette pauvre bête chez un vétérinaire pour qu’il s’occupe de la faire incinérer, il n’y avait plus rien à faire pour elle. La pluie ne cessait pas et nous montâmes dans la voiture à la recherche d’un vétérinaire. J’en oubliais mon rendez-vous. L’homme était trop séduisant. Nous arrivâmes chez le vétérinaire qui nous reçus de suite. C’était un petit homme malingre, mais au regard et à la voix très douce. Nous lui expliquâmes l’accident et il nous dit qu’il s’occuperait du corps. Il allait être incinéré. Je me sentis dénouée, mes tensions disparurent mais pas mes sentiments pour cet homme que je trouvais de plus en plus séduisant. Il proposa de me raccompagner à la maison. La pluie ne cessait pas, et j’étais toujours aussi trempée. Mes cheveux collaient à mon visage et mon chemisier ne séchait pas, dévoilant un peu mes formes. Nous arrivâmes devant mon immeuble, et je ne sais pas pourquoi, je lui ai proposé de monter boire une tasse de thé, qu’il ne refusa pas. Pendant que l’eau chauffait, je me précipitais à la salle de bain pour me sécher et changer de chemisier. J’avais perdu toute notion du temps et mon rendez-vous au restaurant. Tant pis. Ce n’était pas mon genre de poser des lapins, mais cette situation était par trop improbable. Le coup de foudre m’était tombé dessus et semblait réciproque. Le thé fut prêt et nous discutâmes longuement nous apercevant que nos passions étaient semblables. Il décida de m’inviter à dîner pour oublier ce bête accident et faire plus ample connaissance. Je ne refusai pas. Il était trop charmant, et le charme agissait. Après avoir passé une soirée formidable, il me raccompagna chez moi et nous bûmes un dernier verre, nos sentiments étant réciproques. Nous n’en restâmes pas là. La nuit fut de courte durée, nous nous sommes aimés pendant des heures. C’était bien un coup de foudre.