Et le voile cristallin du bonheur se lève sur le petit jour
Et les amants, ainsi tapis derrière leurs rêves de velours
S’enlacent. S’étreignent. Se cherchent aussi. Puis s’oublient.
A petits pas, le long des chemins ourlés d’oliviers endormis.
Et s’enfuit le temps, le temps des caresses et des baisers fougueux
Et passent les semaines, les mois, les années, bientôt leurs yeux bleus
S’épuiseront. Se figeront. Puis se refermeront.
Tout doucement, sans bruit, sans effusion
Sur un monde qui ne voulait pas d’eux.
Le bonheur d’avoir été.
Le sentiment de s’être aimés.
Et le voile des années…