Ils avaient quitté le port, sereins
La mer agitée par une faible houle
Les vents alizés en un même souffle
Poussaient le trois-mâts plutôt bien
Tous faisaient grand travail
Guettant avec rigueur l’écueil
Mais, le phare et son œil
Était là, guidant depuis un bail
Les marins plutôt soucieux
Guettaient le récif émergeant
Agrippé au gouvernail, changeant
De quart, souvent les anxieux
Trop tard, ils aperçurent effrayé
Une péninsule, pas sûr
Des lichens couvrant des rochers comme tonsure
Et l’étrave percutant explosait, disloquée