Je restais bouche bée, Devant la vitre ouverte de la baie. Le soleil éclairait les canaux, Des hommes pêchaient sur leurs canots. Ramaient, tiraient sur leur pagaies Malgré tant de beauté, moi je n’étais pas gaie. Mes supérieurs, les fourbes, m’avaient sacqué ! J’ai noyé ma haine dans le saké. D’avoir trop bu, ma tête me faisait mal. J’avais envie de me faire la malle ! Même pas pour me consoler le moindre mâle ! Je pensais me faire du thé, Sans me presser, sans me hâter, Ou bien une infusion de thym, Pour redonner vie à mon teint ? Et puis je suis sortie sur le perron, Ah ! Ceux-là un jour me le paieront ! J’ai pris mes cliques et mes claques, De ce boulot j’en ai ma claque ! J’ai rejoint un atelier pour écrire des vers, Chaussée de mes belles pantoufles de vair ! Et même si je n’ai plus de paie, Je vais vivre enfin en paix ! |