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Qu’ils sont loin, mes dix-huit printemps,

Avec eux, le temps des bleus à l’âme,

Où je fumais la moquette,

Des fêlures du cœur,

Que nul sparadrap ne pouvait cicatriser.

Terminés, aussi, les sauvages affichages.

Me voici à l’automne de ma vie,

Avec moi, un vieux compagnon,

Levant de temps en temps,

Un sourcil fatigué,

Aboie comme une casserole.

Avant moi, ayant perçu

La tempête d’une fanfare d’été,

Cuivres et tambours mêlés.

La bandas, devant ma porte s’est arrêtée.

Avec elle, je pars, faire un pied de nez

A cet hiver, qui ne va point tarder.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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