Terre de sienne pigmentée,
Sur le pinceau effarouché,
Rampant sur la feuille jaunie
Que l’air vicié a travesti.
Quelques gouttes d’eau vermillon
Qui, s’accrochant à tes hayons,
Comme des perles de douleur
Se noieront sur la page en pleur.
Une esquisse à jeter au feu
Qui s’enflamme déjà sans nous
Ne laissant passer dans nos yeux
Qu’une pâle nuée sans goût.