Entre les feuilles de l’arbre
Entre les mots de l’autre
Un courant d’air soupire.
En dessous des nuages gris
Et caché au creux de chaque goutte de pluie
Les larmes des âmes perdues
Ont quitté la terre nourricière
Pour brûler en enfer.
L’orage gronde, la foudre zèbre le ciel.
Retrouver l’indice perdu
L’étincelle de vie qui surgit
Elle permettra de continuer
Sans plus désespérer
Sans tout laisser tomber
Pour ne pas se noyer !
Trois grains de bonheur
Plantés en pleine terre
Au bord d’un sourire,
Au plus profond d’un regard
Au creux d’une main tendue
Traquer le geste profondément humain
Qui donnera encore envie de vivre
Demain.
Arroser l’espoir
Matin et soir
Brûler les scories
Et laisser respirer enfin
L’être humain.
Qui n'en a pas besoin?