Comme toujours, c'est dans une course folle que je rejoins le quai duquel va partir le train me conduisant au travail.
Comme toujours, je m'en veux d'avoir traîné sous la couette et maudis les cigarettes que j'ai fumées ce matin.
Comme toujours, je grimpe deux à deux les dernières marches et entends l'annonce de l'arrivée de mon train.
Les minutes s'égrènent une à une jusqu'à je compte en secondes ma précipitation à débouler, essoufflée, dans le wagon.