Noirs dans la neige et dans la brume
Veillent les grands cyprès
Immobiles auprès
Des âmes éplorées.
Ci gisent les regrets.
Les âmes des vivants
S’en vont battues des vents,
Passent les nues s’échevelant
Dans les cieux en déroute,
Noirs dans la neige et dans la brume.
Un sanglot, un adieu, le suprême sans doute…
Et cette souffrance ne me tourmentera plus