Tout n’est que vacarme, foule et confusion. Il erre dans les rues. La chaleur est étouffante, sa peau moite, son souffle court. Il marche, il se hâte. Il tourne à gauche, puis à droite. Il revient sur ses pas sans s’en apercevoir. Il la cherche, il l’attend. Il guette dans les moindres recoins et scrute l’obscurité des portes cochères. On le frôle, on le bouscule. Il s’arrête, il repart. Peu à peu, il ralentit puis s’affale à l’ombre, sur un seuil en bois et s’appuie au mur de pierre froide. La tête en arrière, le corps harassé, l’esprit chamboulé, ses larmes coulent enfin… C’était sa dernière chance, elle n’est pas venue.