Vouée pendant des années
Aux soins des ainés
Et à l’enseignement des écoliers
Le rose ses joues avait quittées
Dans un regain de vitalité
Elle envoya tout balader
Les contraintes, les demandes et la pitié
Elle retrouva sa liberté
Un temps de semailles a débuté
La délivrance a émergé
Comme un bourgeon nouveau-né
Exhalant un parfum d’été
Par Vivaldi inspirée
Sous les feuillus émerveillée
Turbulente comme une fée
Enfin elle s’est écriée :
« Je vis ! »