Lorsque je me sens lasse, fatiguée par tant de chaleur,
Je repense à ton herbe grasse et tes prairies en fleurs,
A ta forêt aux senteurs délicieuses
Qui laisseront à jamais un souvenir tenace
Dans ma mémoire capricieuse et ô combien vivace !
Je rêve aussi de la mer, de l'océan,
De là où on peut nager en grand.
Rendre visite aux habitants du monde du silence
Et y ressentir toute leur présence,
M'émerveiller d'une vie minuscule,
Observer le quotidien d'un poisson au crépuscule.
Ô Nature, que seraient sans toi ces journées d'été
Où la solitude toujours finit par me gagner.
Contempler une vague, un oiseau, un arbre, un rayon de soleil, une fourmi,
Et me sentir au paradis.
Songes Indygo