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« Longtemps, je me suis couché de bonne heure ».

Cependant, laissez-moi vous dire que cette époque est à présent révolue.

Quiconque se vanterait de pouvoir prédire sa prochaine résurgence ni non plus sa totale disparition. Car n’est-il pas vrai d’affirmer que dans le domaine des éventuelles possibilités, tout devient possible.

Rien ni personne ni même aucune décision antérieure n’ont à mes yeux un poids potentiellement valide pouvant intervenir dans le résultat hypothétique ni ne pourraient jurer sur le livre saint de l’absolue existence qu’il en sera dorénavant diamétralement opposé dans la différence.

Tout m’appartient dans l’immédiat. Tout est irrévocable et réversible à ce que je sache, du moins jusqu’à preuve du contraire. Et pour l’instant en ce qui me concerne, cela est totalement inimaginable.

Il est vrai que j’adore mon lit. J’aimerais bien dormir d’un sommeil lourd et réparateur. Mais voilà que la réalité est et demeure encore que j’y dors peu. Par nécessité. Par choix. Par goût. En réalité, je préfère en fin de compte m’y prélasser tout en rêvassant au moyen de mes cinq sens...

Et surtout ce que je préfère avant toute chose, c’est d’y apprécier de longues heures de lecture enlevante volées au sombre sommeil routinier.

Quoique ce dernier soit essentiel au bon fonctionnement de la machinerie humaine, déroger aux normes établies est pour moi un réel plaisir. Le risque sous toutes ses formes et coutures me nourrit. Me stimule. Voilà pourquoi je ne peux m’empêcher d’en découdre avec l’établissement des consignes à suivre et des normes prescrites suite aux recherches de tous acabits.

Lire est une passion. Lire est essentiel afin de nourrir mon imaginaire galopant. Un passe-temps merveilleux. Je crois même que cela demeure mon activité préférée malgré les nombreuses exigences demandées. Par exemple saper dans les précieuses heures de sommeil. Ou encore développé des douleurs tenaces aux os de la main et du poignet. Quant au bras et à l’épaule - ouche de zut de mes deux- alors là il ne faut pas rêver en couleurs. Car ça fait déjà depuis longtemps qu’ils souffrent en silence les pauvres !

Donc, je crois qu’avec un amour vorace, j’ai tout donné afin de nourrir mon imaginaire insatiable. Même au risque de mourir au plaisir d’un corps détendu dans les bras d’un lit douillet et invitant.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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