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Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Je ne trouve aucun intérêt à veiller au-delà du raisonnable et le raisonnable pour moi, c’est vingt heures trente. Vous me direz, c’est de bonne heure. Je suis d’accord. Mais à quoi bon veiller devant un écran de télévision qui ne nous délivre que des nullités ou des choses intéressantes, mais qui ont déjà été diffusées un nombre de fois que je n’ose même plus compter, tellement il y en eut ! Je ne vois donc pas l’intérêt de me coucher tard pour cela. Ceci dit, se coucher de bonne heure ne veut pas dire pour autant, dormir de bonne heure !

Bien au contraire, plongé dans un roman, je ne sus, ce soir-là, m’en décrocher qu’à la fin et cela peut durer une grande partie de la nuit. La dernière fois, c’était il y a deux jours ou plutôt deux nuits…

J’avais commencé un bouquin très intéressant sur une histoire vraie s’étant déroulée vers la fin du dix-neuvième siècle. L’histoire part d’une découverte faite en 1930 sur l’île norvégienne de Svalbard, des restes retrouvés, des négatifs photos, faits par les explorateurs en question, partis en expédition en montgolfière dans l’espoir d’atteindre le Pôle et menée trente ans plus tôt et ayant échoués dans tous les sens du terme, sur cette île assez inhospitalière. L’histoire était tellement bien comptée, que je n’ai pu m’en décrocher qu’à la toute dernière page. Il était quatre heures du matin. C’est à ce moment-là que je devais me réveiller pour aller au travail. J’ai eu, ce matin-là, pour une fois l’insigne privilège de devancer mon réveil dans ses intentions de m’agresser avec sa sonnerie.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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