Il s’assied sur le siège d’en face, en diagonale par rapport à moi. Je préfère ça. Il reste de la place pour étendre les jambes. De toute façon, il n’y restera pas après le passage du contrôleur. Sans vouloir tomber dans le stéréotype, il n’a pas l’allure...
Lire la suitetextes des auteurs
P153 Magali - L'étoile
"Un cri d'enfant attire mon attention. Il est là, en face de moi, assis sur son siège à côté de sa mère, blond comme les blés. Il tente d'attraper son doudou tombé par terre. Sa mère regarde par la fenêtre du train le paysage qui défile, relâchant un...
Lire la suiteP153 Eric - Un train pour quelque part.
J’ai enfin mon billet. Une demi-heure à poireauter derrière cet emmerdeur. On dit qu’il faut de tout pour faire un monde. Ouais !…. Mais il y a des fois… Le préposé était vraiment d’une patience exemplaire. Stoïque, un ton neutre, une vraie machine. Trois...
Lire la suiteP153 Aude - Seule ou bien à deux.
Quel froid ! Je contemple mes doigts bleuis. Perplexe je regarde les autres passagers du train. Ils n’ont pas l’air de souffrir autant que moi. Je dois être une personne frileuse. « Chochotte » me souffle ma sœur. Je sursaute et regarde autour de moi....
Lire la suiteP153 Josée – Gare de Nantes
Gare de Nantes. Dimanche 2 janvier. 14 h. Sur le quai charrué de passagers le train ventru soupire, grince, pressé, attendant le sifflet. Le train ventru craque, chavire lourd navire tendu sur ses amarres tordues, jusqu’à me rompre, jusqu’à m’écarteler,...
Lire la suiteP152 Raynald – Celle qui bégayait
Elle bégayait plus qu'elle ne parlait. En fait elle communiquait très difficilement et partageait l'art désagréable du galimatias. Certains diraient qu’elle parlait parfois le Jupitérien, genre de langage gestuel, comme si elle pratiquait le pique-bœuf...
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