Le joyeux gai luron du village d'antan se prénommait Antoine. De grands yeux rieurs. Un long tronc et des jambes à n'en plus finir de s'étirer en tous sens. Une coupe aux dégradés presque taillée à la hache tellement les coches et les inégalités y étaient...
Lire la suiteP143 Ilham – sans titre
C'est toute joyeuse que je vais récupérer mes deux filles à l'école, même si au fond de moi tout tourbillonne. Je suis passée juste avant à la banque, ce mois-ci non plus je ne pourrai pas payer les cours de guitare à Nina. - Maman ç'est quand que tu...
Lire la suiteP143 Nanou - La portée de la vie
Les notes droites comme des portemanteaux Sur la portée de notre monde en lambeaux Soulignent la fragilité du chemin à suivre Entre silences, soupirs et interlignes ivres Dont nous voudrions tous découvrir la clef. Première ligne, l’enfant se blottit...
Lire la suiteP143 Emmanuelle- Voisinage
Mon « petit chez moi », c'est ma bulle, mon univers, mon havre de paix. Je déteste y être importunée. Dans mon petit appartement, je suis coupée du monde. Seuls mes amis et ma famille peuvent parfois y entrer mais souvent, je n'y attends personne. Quand...
Lire la suiteP143 Eric - L'anté-dictionnaire 2017, édition 143
Artichaut : outil servant à effeuiller les marguerites Désordre : il n'y en aura pas si vous y mettez du votre. Farcir : quand il le faut, il le faut...si tu ne veux pas en avoir l'air. Frange : frontière entre le visible et l'invisible, l'essentiel est...
Lire la suiteP143 - Cécile - Lucky
Lucky (oui, comme Lucky Luke) a une sainte horreur du coiffeur, enfin du toiletteur, car il paraît que c’est ainsi qu’on nomme celui qui coupe les poils des chiens ! Lucky adore sa frange, même si celle-ci lui tombe souvent, pour ne pas ainsi dire tous...
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