De l’espoir que ce créneau soit le tien,
Au sang que le doute et l’absence envenime.
De l’espace qui m’est inconnu et que j’imagine,
A celui animé d images où tu reviens.
Je reste inspiré par le doux contour de tes mots,
De la légèreté d’une syllabe au pianissimo d’une voyelle.
Du silence qu’impose le point d’une phrase nouvelle,
Au signe que tu places sans détour le verbe haut.
Je ne saurais chercher à comprendre.
N’avoir jamais appris à lire,
Et pourtant savoir moi seul entendre
Ce que tes murmures ont à dire.