Que tu es belle et sculpturale
ma douce et timide vestale,
et que ta peau marmoréenne
est agréable sur la mienne !
Tu es la statue idéale
que je mets sur un piédestal,
quand ton regard tombe sur moi,
je me sens en plein Nirvana.
Tes seins, tes courbes si parfaites
me troublent, O divine conquête,
mais si froids sont tes doigts, tes mains
que je les chauffe entre les miens.
Toi, ma déesse callipyge,
à ta vue tous mes sens s'érigent,
j'aimerais tant te déboulonner
et dans mon jardin te dresser
pour t'admirer soir et matin
et mettre un banc dans mon jardin
où j'irais m'endormir parfois
pour me trouver plus près de toi.
Je perds le nord, j'en veux à ceux
qui te regardent dans les yeux,
je deviens fou, voire hystérique :
j’aime un monument historique...