La mer s'était retirée, mon amour aussi.
Les paupières closes, les cheveux mouillés, mêlés
Sortie de l’eau, encore ruisselante, Yamilé
Ne prononça qu'un mot -" C'est fini".
La rage, l'impuissance brisèrent mon âme
Tel l'esquif frêle, que la mer houleuse
Soulève, tangue et fracasse.
Vins, liqueurs, au tripot, me soutiennent, et réconfortent
Yamilé, sans toi, ma vie est affreuse, amère
Même le vieux rocher que la mer fouette et sculpte,
Me parle toujours du vert de tes yeux ,du satiné de ta peau.
Demain, peut être, la mer se calmera les vaguelettes clapoteront
Demain, peut être, la lumière éclairera ton sourire.
Demain, peut être le soleil sèchera, sur mes joues, les larmes de tristesse