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Le ciel brumeux a mis sa robe de guipure.

           Les feuilles aux reflets ambrés

           Recouvrent de tapis dorés

La terre, comme une abondante chevelure.

          

La treille déroule son osseuse ramure

      Aux bras noueux et torturés

     Tout au long des murs fissurés.

L’été a emporté sa flambante parure.

 

L’hirondelle a quitté le nid dans l’embrasure

               Du vieil appentis délabré.

                Et le rouge  gorge effaré

 A plein cœur, s’égosille  au bord de la toiture.

 

Tout doucement, sans bruit, le manteau de verdure

               Qui endimanche les fourrés

              Prend des reflets mordorés

Tandis que s’installe la méchante froidure.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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