On l’a trouva étendue dans un champ de renoncules,
Toute pâle, recroquevillée dans son linceul.
A plusieurs ils l’ont chassé de sa cellule,
Elle était tellement bien à vivre seule.
Ils l’ont battu en se moquant, lui crachant au visage,
Elle encaissait sans ciller, sans aux coups se dérober.
Ils l’ont ensuite enfermée dans une cage,
Où son corps meurtri se mit à tanguer.
Ses membres étaient marqués par des zébrures,
Sa peau gonflée de boursouflures.
Elle avait choisi cette vie ascétique,
Pour fuir un mari alcoolique.
De sa coque ils l’ont sorti,
Et lui ont ôté la vie.