Sous tes paupières, des cernes prononcées et caverneuses…
Derrière tes lèvres, une cascade de dents crasseuses…
Cette mèche de cheveux, revêche et filandreuse…
Chaque jour, tes formes te rendent moins gracieuse.
La couleur de tes humeurs influe ma déraison,
Métamorphosant les pierres en oraison,
Me plongeant pour toujours dans cette triste contemplation
Où ne survit aucune émotion.
A vomir, crier, roter, au pire laisser-aller,
Tu peux dormir, car ta lumière s’est envolée.
Tu n’es plus qu’un pâle soleil, froid à en pleurer,
Où mon amour n’est plus qu’un naufragé.