Ferme les paupières, ma muse, ma fée,
Enroule tes cheveux autour de mon poignet
Retiens-moi captif, je suis ton prisonnier
Sur le satin où git la forme de ton corps allongé.
Ferme les paupières, ma mie, ma blonde
J’aime la couleur de ta bouche qui vagabonde
Aucune pierre ne brillera jamais autant que tes yeux
Pour toujours te regarder dormir sous les cieux.
Ferme les paupières, mon âme, ma lumière
Demain le soleil brillera plus qu’hier
Bientôt s’envoleront tous tes secrets
L’avenir ne te verra plus pleurer