Si j’étais quelqu’un d’autre
Qui pourrais-je bien être ?
Pas un homme en tout cas
Ou alors un bouddhiste.
Comme Tenzin Gyatso,
Océan de sagesse,
Dans ce monde bestial.
Si j’étais animal ?
Je voudrais apporter,
À tous la joie de vivre.
Pourquoi pas, rossignol ?
Je lancerais mon chant,
Soliste de la nuit,
Pour toi, ô pauvre enfant
Qui ne peut pas dormir.
Alors tu sentirais
Là, au creux de ton cœur,
Renaître un peu d’espoir,
Au fond de ton malheur.
Où tout n’est que violence.
Je veux être messager,
D’amitié et de paix,
Sur une terre égarée,