je décidai de passer
de l'autre côté du miroir,
de mettre un terme à mon désespoir
et avec de cadenasser
mes mauvais souvenirs.
ainsi, je les jettais dans une malle,
enfouissais celle-ci sous une dalle,
souhaitant ainsi de nouveaux loisirs.
je pris mon bâton et gravis la colline
où se trouvait la virtuelle frontière.
j'allais faire la vie buissonnière,
quand j'entendis un piaulement venant de la ravine.
je tournais violement la tête,
et vis un chaton qui se dirigeait vers moi.
j'en ressentis un profond émoi.
j'adoptais la petite bête.
enfin, sans un autre " Mais ! ",
sans un autre "peut-être ! " :
je quittais l'astre terrestre,
même si je savais au fond de moi que je ne le reverrais jamais.