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Nuit

C'est comme une caresse

Un miel qui se déverse

Aux soirs de nos détresses

C'est une main tendue

Sur nos coeurs distendus

Nous laissant confondus...

A l'aube souriante

Un souvenir nous hante

Aux mélodies chantantes

Au bord de l'indicible

O nuit, tu rends possible

Le rêve inaccessible...

Domi

***

Quand vient la nuit

que l'on se retrouve seul

et que l'on sombre dans l'oubli

... même la nuit se fend la gueule

Quand vient la nuit

qu'il n'y a plus rien à dire

et qu'un simple mot devient écrit

... même la nuit suit le délire

Et puis, le vent dans les cheveux

et nos pas qui s'alourdissent

le vent glacial qui pique aux yeux

ce vent glacial devient complice

Et ces ombres du soir

qui errent sans but

ces femmes sans espoirs

et ces hommes sans luttes

Quand vient la nuit

et que les chagrins s'éveillent

et que le passé ressurgit

... même la nuit oublie l'éveil

Quand vient la nuit

que nos tripes hurlent à la mort

et que les jours deviennent alors juste un sursis

... même la nuit n'est que remord

Mais...

vient le jour

et le soleil cherche la vie

quand il ne reste que l'amour

... même le jour devient survie

Oui, vient le jour

et les chagrins semblent dérisoires

même en fuyant le parcours

... il reste l'espoir

Oui, vient la Vie

et hier soudain n'existe plus

la porte enfin s'est refermée

sur un passé dépassé

... la vie n'est pas encore perdue !!!

Carolina.

***

Voile noir.

Je sais, je sens, je vais m’affaler telle une voile de bateau au bout de son écoute

Qui choque sous le vent pendant une manoeuvre courante, pas de doute.

Je ne comprends plus l'émoi qui m’envahit à ces moments là

M'exposant à ce ricochet de moi gâté en deçà 

O combien miséricordieux,

J’ai envie de m’en remettre aux cieux.

Y porter mon vécu trop solitaire,

Perception fugitive et vivace d’une existence de galères

Pas plus riantes les unes que les autres, celles de naguère, celles d’aujourd’hui

Assurément rabougries.

Un retour sur moi-même, une gîte trop importante de mon hippocampe

Dans mon lobe temporal qui détrempe.

Ma petite corne d’Ammon qui retentit pareil à une corne de brume…

Alors si vous voulez vous plonger dans les lumières hasardeuses de mes fumerolles

Ou divaguer dans la quasi-obscurité de mes feux follets de noceuse de Poquerolles,

Si vous n’êtes pas effarouchés par mes visions imaginaires

Cette affaire,

Je vous y invite, cette aventure peut être aussi la vôtre.

J’ai demandé à la lune qui avait pu me mettre dans cet état,

Pierrot dans un songe m’a répondu que comme elle, là-haut, là-bas

J’étais trop pleine d’amertume.

Daïna.

Tag(s) : #H.S. par thème
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