Tu te caches derrière une porte
A la recherche du silence
Ce qui se passe peu t’importe
Tu as préféré quitter la danse
Parfois des murmures te parviennent
Tu ne veux en comprendre le sens
Seraient-ce de ces murs qu’ils proviennent
L’enfermement trompe ta conscience
Parfois ce sont des cris que tu perçois
Tu plaques les mains sur tes oreilles
Tu ne regrettes pas cet endroit
Espérant oublier dans le sommeil
Mais ce sont des rires que tu entends
Une larme fugue de tes paupières
Un bonheur que ces voix gaies d’enfant !
L’isolement te laisse un goût amer
Tu ouvres la porte un tout petit peu
Un rai de lumière te fait cligner des yeux
Tu ouvres la porte en grand
L’éclat du soleil est aveuglant
Tu t’habitues à cette clarté
Des images colorées t’apparaissent
Ton cœur bondit devant tant d’allégresse
Voulant rattraper le temps gâché
Les blessures reçues de la main du vilain
Ne sont rien à côté du sourire d’un nouveau matin