Depuis le ventre ouvert de ton âme en calice
Je t'aime
(...Depuis longtemps je t'aime!)
Les yeux embrumés
A l'ombre de tes prunelles
La bouche arrondie
Au cercle de ton silence
Recueillie
Comme on naît en extase d'un précieux moment
Illuminée
Par ce fragment volé à l'Eternité
En plénitude de toi
Je vole
Vers l'immensité je vole
Les bras grands offerts
De tout mon corps percé de ses sanglots
Allégé d'une âme purifiée...
Je vole à m'éclater de toi.
Marion. ***** Sur le DO de ma musique Sur la frange d’un nuage Je m’envole… J’accorde mon diapason Comme un oiseau qui gémit Du fond des vastes déserts Je m’envole… C’est par delà mon futur Que je m’envole où tu es Je m’envole là où tu es Cloclo.
Dans les airs de mes chansons
Sur des ondes harmoniques
Nées de ma composition
Sur le sable d’une plage
Sur un coin de l’horizon
Au gré de la partition
Aux soubresauts des soupirs
Le clapotis d’une vague
Aux cris aigus du plaisir
Je m’envole…
Des profondeurs de la mer
Aux insondables mystères
Des pays céruléens
Sur les pennes de l’azur
Comme un bel oiseau inquiet
Que je m’envole…
Au vent de tes paysages
Au coeur de tes longs voyages
Sans bien connaître le jour
Ni l’heure de mon retour.
C’est-à-dire partout.