Si j'apprécie tout simplement l'affiche sur laquelle Picasso a tracé le profil d'une colombe tenant en son bec un rameau d'olivier, c'est probablement pour le symbole de la Paix et de la non-violence qu'elle représente.
Dans ma mémoire, j'ai retrouvé l'oeuvre de ce peintre et graveur de père anglais et de mère belge qui fit son autoportrait au chapeau fleuri.
Ses squelettes masqués comme en période carnavalesque sont une satyre et une critique sociale. Celui qui a retenu mon attention présente à l'avant-plan un pierrot allongé à côté d'un violon qui semble fatigué après ces journées de réjouissances.
Légèrement en retrait, cinq personnages alignés en ordre de grandeur, peut-être en ordre d'influence. Le plus grand porte une longue robe noire rayée de bandes oranges verticales. Sa coiffe ressemble étrangement à celle des vélites : un bicorne noir à plumet assorti au ton des lignes et au sommet, une cocarde neutre. Le long cou squelettique représente certainement un influent, peut-être le bourgmestre de la cité.
A côté de lui, j'ai l'impression d'y voir un prêtre avec sa soutane et sa tunique rouge d'apparat. N'était-ce pas le second dans la paroisse ?
Un couple, elle en vert plus grande et plus mince que lui en jaune.La femme, entre le mari et le représentant du clergé, se situe au centre du tableau. Est-ce un symbole ?L'homme semble s'adresser au prêtre pour éloigner son influence de sa femme. Je n'arrive pas à déterminer si elle tient un objet en main ou si ce rouleau est suspendu au vêtement de son mari.
Au fond, l'esquisse de la raison et de la sagesse sous les traits d'une vieille dame qui tient à bout de bras une chandelle pour éclairer les quatre personnages.
Les masques, symboles de l'hypocrisie, expriment la laideur, les grimaces, les tares et les angoisses.
Mon peintre a souvent représenté ses personnages masqués. L'avez-vous reconnu ?
Si non allez voir du côté de :