Dans cette fin du dix neuvième siècle, on avait le goût du luxe et des belles choses.
Ces deux jeunes filles en fleurs appartenant à la bourgeoisie de l’époque, n’avaient pas vraiment l’occasion de sortir de leur milieu ; entre réception mondaine et salon de musique, elles n’avaient pas d’autres choix que d’aimer cette dernière et essayer de la pratiquer avec plus ou moins de bonheur Il y a dans ce décor de salon intimiste, une jeune fille brune en robe rouge rehaussée d’une collerette, dont la blancheur tente d’éclairer un visage sans joie apparente.
Elle observe, souffle t’elle à son amie, les notes ? On ne le sait…
Elle a au moins l’avantage de participer, sans risque de fausses notes.
Son amie avec sa robe de jeune princesse, un ruban bleu resserrant à la nuque, une abondante chevelure blonde lui retombant tout le long du dos, a une allure hautaine.
Le regard plongé avec attention sur la portée fichée sur le piano, elle essaie d’une main mal assurée de jouer les notes imprimées dans une position apparemment inconfortable, que le doute s’insinue !...