Deux grands yeux solitaires
Transpercent la campagne
Et dans un crissement
Expire une fumée
Qui vient noircir le ciel
Mon âme prisonnière
Avance sur des voies
Privées de certitude
Des chemins enneigés
Perdus sous la froidure
Figés dans le décor
D'un horizon plombé
Plus triste que la veille
Humains et bouts de bois
Sentent pleurer le coeur
Lorsque siffle le train