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Allongée sur ton lit blanc,

Ton sourire est absent.

Dans tes yeux, je lis la peur,

Le refus de la déchéance,

Le rejet de la dépendance,

L'angoisse et l'envie  de la mort.

Tu gardes le silence,

Le regard fixé sur ton réveil,

Qui, inexorablement,

Décompte le temps.

Trop usée, trop lasse, trop  vieille,

Tu es fatiguée, grand-mère.

Alors, parfois, montent une colère,

Une révolte, un mépris, un cri,

Contre  nous, qui ne mesurons  pas,

La  souffrance entre ces draps,

A subir  ce  corps meurtri

Qui soudain te  trahit !

Tag(s) : #Textes des auteurs
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