Il y a ceux qui cognent
Et profondément blessent
Il y a ceux qui bercent
Et sont comme une caresse
Il y a ceux qui brillent
Et font surgir, la nuit
D’anciennes galaxies.
Il y a ceux qui choquent
Par leur folle injustice
Il y a ceux qui tuent
Sans vous donner la chance
De jamais vous défendre.
Il y a ceux qui poussent
Aux lames des couteaux
Il y a ceux qui coûtent
Le prix de nos aveux
Il y a ceux qui pèsent
Le poids de nos barreaux.
Il y a ceux qui chantent
Les passions les envies
La douleur de l’absence
La douceur de la vie.
Puis il y a tes mots
TES MOTS
Qui se posent sur moi
Comme un essaim d’oiseaux
Impatients et gourmands.
Puis il y a ta voix
TA VOIX
Dont les enharmoniques
Se jettent dans les rets
Tendus par mon amour.
Ces petits mots légers
Un à un pris au piège
Qui tissent lentement
Le filet de nos jours
Pour habiller de soie
Nos futures aurores
Et nos vivants printemps
Autour de mon silence.