Des voix,
Plus sourdes que l’océan en pleine tempête,
Que le volcan aux vents, crachant son venin,
Que le brasier rugissant dans l’âtre de nos têtes,
Des voix, dans mon âme aux timbres assassins.
Elles viennent, se perdent puis reviennent,
Et s’enflamment dans mon corps épuisé
Laissant de cendres, mes dernières pensées.
Il n’est plus de silence dans mon âme en peine.
Elles font de mon esprit une salle de concert
Où les ondes frôlent parfois les démons de la nuit
Et dans mon corps anéanti, seule une vaine prière
Apaise un peu ces derniers instants.