Nuit acagnardée
au creux d’un oreiller
nuit roulée en boule
sur mes rêves troublés
dort en chien de fusil.
Nuit paresseuse
nuit automate
clone des autres nuits
nuit vidée de ses étangs
une larme en suspens
dans l’apesanteur de ma vie.
Tandis que la
clepsydre nuit
compte ses heures
je me délite
et flotte
sans trouver un appui
entre deux infinis.