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La plaine s'éveillait dans son lit de douleur,
 

Tableau défiguré d'un pays dévasté,

 

Tandis que, lentement, sous le ciel étoilé,

 

S’étirait l’aube pâle en ses draps de douceur.

 

 

 

Comme un peintre maudit j’admirais ces lueurs

 

De teintes opposées tendrement enlacées ;

 

La terre déployant ses ombres calcinées

 

Et le ciel éclairé de diaphanes couleurs.

 

 

 

O, cet embrasement qui m’étreignait soudain

 

Devant l’astre innocent de ce premier matin

 

Déflorant l’horizon d’une lame si tendre...

 

 

 

Délestée du fardeau qui consumait mon âme,

 

Je laissais le soleil inonder de sa flamme

 

Le monde pacifié renaissant de ses cendres.

Tag(s) : #Textes des auteurs
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