Quand le jour se lève,
Dans son éclatante beauté,
Les oiseaux, au réveil,
Se mettent à claironner.
Tandis que tout le monde s'éveille,
Le hibou s'en va se coucher.
Le soleil, dans sa splendeur chatoyante,
Se liesse pour les réchauffer,
Tandis que la nature piaillante,
Commence à déjeuner.
Le pic-vert, pour trouver pitance,
Dans les troncs d'arbre se met à creuser.
Les tourterelles, livrant leur romance,
Se mettent toutes à roucouler
Le rouge-gorge conte les déboires
Qui risquent d'arriver,
A ceux qui dans son territoire
Tenteront de pénétrer.
Et c'est dans cette clarté
Que le monde s'émerveille.
Devant cet astre monté,
Aux cent milles parures,
Se retrouve inondée
Notre mère nature,
Par ces rayons nombreux
Qui font que tout s'étaye,
Qui nous font mal aux yeux.
Ainsi, ce grand soleil
Illumine nos cieux,
Activant notre éveil.
Sur les terres poussent les plantes,
Fruits et fleurs à souhait.
La nature prévoyante
A aussi invité,
Les animaux qui hantent
Nos parcs et nos forêts.
Les insectes se régalent
Car tout leur sert de mets,
Et les grandes cigales
Chantent la liberté.
La mer aux changeantes couleurs,
Qui parfois ne peux contenir sa fureur...
Cet océan de vie, de mort et d'inquiétude, Semble nous appeler au vent de sa solitude.
Un jour, elle peut être calme, sans un remous, Et soudain être capable de lâcher son courroux.
C'est hurlante, d'une force dévastatrice, Qu'elle s'abat, sans remord, sur le premier esquif.
Son écume blanche poussée par les flots
Se brise sur les planches des carcasses de vaisseaux.
Sur cette immensité uniforme
Souffle le vent qui se fracasse
Aux terres des hommes, conformes
A l'étendu de l'espace.
Il peut simplement vous baigner
D'un courant doux et léger,
Ou se mettre soudain à détruire
Ceux qui ne veulent pas se plier,
Quand il se met à souffler au pire
Dans les montagnes et vallées.
C'est au milieu des vertes prairies
Que l'on peut voir galoper la vie,
Celle qui nous habite tous, êtres vivants de ce monde,
Heureux quand le temps est beau, peureux quand le tonnerre gronde.