Tu as toujours voulu imposer tes croyances,
Elaborant une thèse qu'il te fallait à tout prix défendre !
Cela t'a permis de promouvoir tes idées avec autorité
N'ayant de cesse de me brider, moi ta cadette,
Oubliant, tout simplement, de m'apprivoiser...
Pendant ce temps, j'ai griffonné ma tendre mélopée,
Avec persévérance, sur un papier à musique sucré.
Sans tabou j'ai chanté ma désillusion
Sous le crachin de ton indifférence.
Survivant, je ne sais comment...
Mais, Dieu merci, il me reste le temps
De le découvrir, et de comprendre.
De m'aimer un peu plus chaque jour
Et de suivre mon chemin.
Il n'est jamais trop tard !