Sournoise, tu le laisses hagard face à son assiette, dans ses errances marques le sol d'une seule empreinte, t'immisces en sa couche froide
ô vicieuse, tu étreins ses pensées et le plonge dans ses souvenirs, pousses la mélancolie à s'emparer de lui
Lancinante, tu habites son corps, son logis, ses entours et même le monde entier
Insidieuse, tu le prêtes à songer qu'il en sera de tel jusqu'à la fin de ses jours.
Mais lui
Tempête : "Tu ne m'auras pas si facilement ! Je me libérerai de tes carcans, je ne les laisserai pas m'étouffer !"
Unit ses forces, s'extirpe de sa torpeur et s'offre au soleil levant
Dédie cette lumineuse journée à tous ceux qui croiseront son chemin
Enfile ses chausses et à grands pas, se rend au marché voisin.