Puisse la délivrance
Libérer Dame Nature
De l’implacable alternance
Sempiternelle dictature
De Mister Hiver
Imposant le turnover
Des semailles
Et des bourgeons.
Comme à confesse
Chacun son tour
Vaille que vaille
Pour son plongeon
Définit le contour
Du regain de sa jeunesse
Quand pourra s’exhaler
Le parfum de la rose.
On a beau vouer
Aux gémonies
Cette saison morose
Et ses ineffables manies
Envers les feuillus dépouillés
Sans péchés avoués
Sans vergogne oublient
Leurs feuillages éparpillés.
Parce qu’il y a Vivaldi
Et son concert des quatre saisons
Les timides et les turbulents
Impatients attendent le samedi
Naissance annoncée du printemps
Avec ses fleurs à foison
Qui s’épanouissent avec talent
Vivement le printemps !