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Un soleil timide venait de poindre à l’horizon, réchauffant de ses rayons timides les rosiers du jardin, pour qu’un semblant de vie soit plus ou moins visible. Il faudra encore quelques jours aux bourgeons pour leur délivrance, qu’ils sortent enfin de leur cocon douillet pour devenir feuilles et ainsi, leurs multiplications créent cet univers feuillu que mon jardin obtient toujours l’été venu. Cette recrudescence de créativité que la nature savait si bien nous offrir exhalera leurs si bonnes odeurs de rose et de bien d’autres fragrances. Devant ce regain de vie, j’ai toujours été enclin aux semailles en tous genres et en désordre, un peu comme un enfant turbulent qui jette au hasard les graines en se fiant au vent pour les porter où bon lui semblait. Et donner à ce jardin l’aspect d’une véritable jungle de fleurs, empli d’une infinité de couleurs. La saison du printemps suffit souvent à redonner le moral au plus pessimiste d’entre-nous, inutile de vouer une telle admiration à Vivaldi. Il n’est pas forcément nécessaire, d’être un disciple inconditionnel de ce compositeur et de ces quatre-saisons, pour s’y intéresser, d’autant que l’on est uniquement intéressé par une seule... Le printemps.

 

Tag(s) : #Textes des auteurs
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