Que le coincement de la porte du téléphérique par nos pieds volontaires donne le temps à chacun de s’engouffrer dans la cabine,
Que celle-ci nous remmène à jamais dans le haut de nos vies, loin de ce virus qui, parce que nous lui avons donné trop d’importance, a failli esclavager notre humanité,
Que celle-là n’oublie jamais d’emporter, dans une valise bleu azur, quelques graines de rires, de tendresses et de libres pensées pour ensemencer le monde inconnu qui point à l’horizon.