Y’a les gens qu’on aime et ceux qu’on exècre
Y’a ceux qui sont drôles et y’a les ennuyeux
Y’a les calmes pis les énervés
Y’a les qui savent tout et ceux qui savent rien du tout
Y’a les charmeurs et les repoussants
Y’a les généreux et les avaricieux
Y’a les riches, y’a les pauvres et tous les autres
Y’a les jeunes, y’a les vieux et ceux entre les deux
Y’a les mystérieux et les extravertis
Y’a les gentils et les méchants
Y’a les bavards et les muets
Y’a les vaniteux et les modestes
Y’a les petits et les géants
Y’a les adroits et les malhabiles
Y’a les populaires et ceux qu’on fuit
Y’a les abuseurs et les protecteurs
Y’a les moroses et les boute-en-train
Y’a les peureux et les intrépides
Y’a les croyants et les impies
Y’a les rudes et y’a les doux
Y’a les maigrichons et les grassouillets
Y’a les travaillants et les paresseux
Y’a les gloutons et les anorexiques
Y’a les menteurs pis ceux qui sont francs
Y’a les pragmatiques et les émotifs
Y’a les profiteurs et les indépendants
Y’a les rustres et les romantiques
Y’a les intelligents et y’a les cons
Y’a les « ils » et y’a les « elles »
Y’a même des "iel" et des "ille"
Y’a nous et y’a les autres
Y’a la droite, la gauche et y’a le centre
Y’a tous ces gens et tellement d’autres
Tous différents les uns des autres
Et derrière chaque personne se terre une histoire unique
Comme dit le proverbe de chez nous :
«Ça prend toute sorte de monde pour faire un monde. »