P190 Myriam – sans titre

Il fait chaud et les médias nous serinent avec la canicule.... 

Désolée j’adore cette chaleur qui enveloppe mes os et allège ma garde-robe.

Je suis mal assortie. Mon compagnon aime la fraicheur du temps, n’aime pas la chaleur, ni le grand froid... Et je suis capable d’aimer les 2 !

Je me souviens de cette année où pris par le travail nous nous étions accordés 3 jours au grand soleil, détente et recharge des batteries en vitamine D....hum... 

La vérité ? Au troisième jour j’ai entendu un tonitruant « F... les cigales !». 

Nous étions devant notre citronnade, et je bêtifiais sur la cymbalisation de nos amis dans les pins, et ils étaient nombreux à faire du tintamarre.

Nous avons passé 3 jours à travailler pour récupérer ce précieux temps perdu... à travailler...

Ce fut les pires vacances jamais prises !

Evidemment, toute perfide libellule que je suis, je ne manque jamais une occasion de rappeler à mon cher et tendre, ce doux moment, et enfoncer le clou... du souvenir.

Je suis devenue une immigrée du soleil du midi, perdue dans les brumes du «NORD».

Les vagues de la Méditerranée, les parfums uniques des pins et de la garrigue, les champs entiers de coquelicots parmi les herbes sauvages., les peintures de Cézanne... D’accord...

Nous sommes «montés» à Paris comme tant d’autres, nous avons trouvé à l’instar de Cézanne, Renoir et ses guinguettes, ses hommes coiffés de canotiers, et les robes fleuries de ces danseuses frivoles du samedi soir. 

Nous avons fait les bords de marne et découvert d’autres airs d’antan. 

Ici les moissons de la fin août, les parfums du blé mur, et là, la douce clarté de la campagne qui contraste avec le soleil éclatant et accablant du sud.

En vrai... c'est beau !

Comment me présenter ?

On dira : un mélange de ces couleurs, parfums, sonorités du nord au sud et des saveurs de tous les pays parcourus et à découvrir.