Les miroirs réfléchissent avant de nous renvoyer notre image
Nous sommes le reflet de leur pensée
Sur la paroi lisse de glace
Des ombres passent glissent et s’effacent,
Nos semblables,
Insaisissables,
Pauvres Narcisses !
Qui s’angoissent
De n’être qu’ombres glissant à la surface
De la paroi de glace lisse
De la psyché
Suis-je ce visage qui grimace
Et crie
« Libera me ! » ?
Il faudra bien qu’à la fin je trépasse
Au-delà
Des miroirs illusoires
A la tombée du soir
S’ouvre la porte de glace
Par où entre et sort
La mort…
« Libera me ! »
Crie l’âme emprisonnée
De la psyché