Qui oserait dire que tout n'est pas de l'art... Quoique l'on dise parfois qu'il y a de l'art dans tout et partout... permettez-moi quand même d'en douter fortement. Et bien moi j'ose le dire haut et fort et le crier encore : j’en doute.
Est-ce là que se cachent les réponses à mes deux fameuses questions... ?
Blancs de mémoire sur fond d'infini... où êtes-vous passé maintenant que j'ai compris les limites du fini, celui-là même dont il est ici question et dont les limites apparentes sont continuellement en expansion...
Blancs bonnets d'âne en perdition dans le néant profond du tableau noir de mes jeunes années scolarisées aux peurs irrationnelles, surtout celle envers mes paires, énormité indomptable à mes yeux si petits, étiez-vous sur la tête de ces dits paires ?
C'est comme une toute petite histoire que j'aime à raconter. Une histoire de rien du tout, tout simple, originale et concise dans sa précision relative sur l'imprécision du rien... Ce vacuum illicite, cette présence du plein, car l'univers n'accepte pas le vide. Et ça tout le monde le sait. Et de toute manière, ce qui est en haut n'est-il pas l'envers de la doublure complémentaire de tout ce qui est en bas ?
Hum ! Quel questionnement. Voilà qui m'en demande beaucoup par ce temps-ci. Si au moins j'étais capable de distordre l'espace-temps et d'en faire un monde rempli de rien.... Mais sans doute cela me demanderait de prendre trop de temps. Et de cela ou de ceci, soit dit en passant le temps, l'on en a à notre disposition encore combien ? Si peu enfin afin de cogiter sans fin sur ce qui est autour, aux alentours et à l'intérieur du vide, cet espace flou du rien...
« Ne parler de rien » j’ai bien aimé cette incohérence du rien dans un texte philosophique à soi... Se parler à soi de soi est en soi un traité de philo en ce qui ne traite de rien de vraiment de soi en soi ni de l'autre, car d'écrire sur le papier ou sur le film intangible de la pensée où juste le mot " rien " revient déjà à décrire quelque chose qui s'écrit...
Alors là on ne s'en sort pas ni du temps, ni des roses, ni de notre destin, ce petit rien tout nu...
Alors sincère merci à la vie pour ces étonnantes divagations... que je reçois en cadeau de la sagesse infinie.
Mon âme en final a adoré écouter cet âne nous raconter une histoire d'infini questionnement, ce repas frugal de pensées sans fin, sur une nappe à carreaux... Un véritable régal dans les prés de l'esprit inventif... et non fini au-delà du bulbe rachidien, qui est fini.
Ce fut une histoire délirante comme je les aime… Que j'aime raconter avec avidité sur tout. Tout d'un brin à l'autre, tissée des fibres hybrides de mes délires enfouis sans officiellement la conter en une jolie narration dans la tendresse de l'acceptation de ce qui est et de comment c'est " dans la vie, dans ma vie ", et ce ne fut et ce n'est pas choses faciles non plus. Vous pouvez bien me croire.